Boucle locale

La boucle locale correspond au "dernier kilomètre" de réseau, entre un nœud de raccordement hébergeant les équipements de service des opérateurs et le dispositif de terminaison situé chez l'abonné.

On parle de boucle puisque composé historiquement d'une boucle de fils en cuivre formant une ligne téléphonique.
Les lignes sont désormais composées d'une suite de brins de fibre, un seul bien souvent en FTTH GPON.

Bien que selon les technologies les architectes aient choisi des termes sensiblement différents, les composants d'une boucle locale se rapportent aux mêmes concepts. Ils sont le plus souvent organisés en arborescence dont la racine est le répartiteur général.
Nous suivons les normes ITU-T de la série L pour rédaction de cette page.

Équipements physiques

Nœuds de raccordement

Le nœud de raccordement est un site technique (un bâtiment ou une armoire de rue) permettant l'hébergement des équipements passifs et actifs pour la fourniture d'un service télécoms aux abonnés situés à proximité.
On y trouve des répartiteurs pour mettre en relation les abonnés de la boucle locale aux équipements de service au moyen de jarretières, des équipements de transmission et de service et les moyens généraux d'énergie ou de climatisation adéquats.

Sous-répartiteurs

Le sous-répartiteur est destiné à rationaliser les ressources entre transport et distribution, deux parties de la boucle locales qui ne répondent en théorie pas aux mêmes signaux de dimensionnement.

Points de mutualisation

A la différence des équipements techniques évoqués ci-dessus, le point de mutualisation est un rôle réglementaire. Il vient se superposer à l'un ou l'autre des équipements techniques en fonction des choix technico-économiques réalisés à la conception.
Le dégroupage de la boucle locale (cuivre comme optique) se résumant à une mutualisation au nœud de raccordement.

Aller plus loin

• Normes ITU-T série L
• Norme ITU-T L.62 Dégroupage des services
• Norme ITU-T L.90 Topologies des réseaux d'accès optiques